En plein investissement sur le continent Africain, la géante firme chinoise Huawei s’engage à investir sur la ressource humaine africaine afin d’atteindre ces objectifs en 2016.
Le dernier sommet Chine-Afrique de décembre 2015 a été un moment de grande avancée dans les relations économique entre l’Afrique et la Chine. En effet, le géant chinois Huawei vient d’annoncer la formation de 30 000 ingénieurs africains en 2016 pour l’atteinte des objectifs de la firme.
Roland Sladek, vice-président du groupe pour la zone Europe-Afrique-Moyen Orient, souligne que l’entreprise de Shenzhen est en train de construire les installations de plus de 80 % des réseaux 4G en Afrique et tire l’équivalent de 50.000 kilomètres de fibre optique à travers le continent. Il ajoute: « Nous étions souvent considérés comme la marque chinoise vendant seulement des téléphones bon marché. Ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, nous vendons des appareils entre 225 00 et 315 000 FCFA pièce, essentiellement à la classe moyenne africaine, et nous installons sur le continent les télécoms de demain. Nous sommes déjà numéro deux en Afrique ».
Rappelons que deux tiers du personnel Huawei en Afrique sont des locaux, une stratégie totalement différente des autres multinationales Chinoises installées sur le continent.
D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle elle a réussi à signer une quarantaine de partenariats avec des groupes de téléphonie africains tels que Camtel au Cameroun, Orascom en Égypte ou, encore, Etisalat en Centrafrique. Pour Charles Ding, vice-présidents de la société chinoise, Huawei ambitionne d’installer des réseaux de téléphones portables dans plus de 500 villages africains et former 30.000 ingénieurs sur le continent.
Fondée par un ancien colonel de l’armée populaire de libération à la fin des années 1980, Huawei emploie aujourd’hui 170.000 personnes à travers le monde, il symbolise l’ascension des nouvelles technologies chinoises sur les marchés émergents.
S.N.B
