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Interview : A la rencontre de Guy Fansi, fondateur des Sundayz – Cameroun

C’est un nom qui revient très souvent dans le milieu de l’événementiel au Cameroun. En un an seulement, Guy Fansi a conçu et développé un concept devenu aujourd’hui quasi incontournable dans l’univers du Njokah au Mboa, les Sundayz. Nous l’avons rencontré pour connaitre les secrets de cette ascension fulgurante, et il a bien voulu partager cela avec vous Wanda Peeps…

Je Wanda Magazine : Guy Fansi tu es en train de devenir le roi de l’événementiel au Cameroun, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Guy Fansi : J’ai 26 ans, je suis né à Yaoundé. Je suis titulaire d’un Master 2 en communication et management obtenu à ISEFAC Lille.

J.W.M. : Tu es né au Cameroun et tu as grandi à Lille où tu résides d’ailleurs, comment est-ce que tu maintiens le lien avec le 237 ?

G.F. : Mon père vit au Cameroun (Douala) donc je reviens très souvent pour profiter de ma famille. Après on joint l’utile à l’agréable.

J.W.M. : D’où t’est venue cette passion pour l’événementiel.

G.F. : Au collège j’étais fan de danse… (Aujourd’hui je suis un piètre danseur Lol). J’étais dans un groupe avec mes potes et très souvent on affrontait d’autres groupes de la région lilloise. J’ai eu l’idée d’organiser « l’Afro Battle Zone », une compétition de danse entre ces groupes. Malgré moi, l’événement a eu un tel succès…. (C’était l’époque de « Street danseur » donc les gens ont aimé)  je pense que ça été mon déclic.

J.W.M. : Certains Wanda People t’ont connu à travers les BMF que tu as fondé en France et qui a connu un grand succès, peux-tu nous parler de cette expérience ?

G.F. : Be Magic & Famous est un concept de soirée Hip-hop, RnB & Afro, que j’ai crée à Lille avec Dj Sweet La Merveile. Ça a été mes meilleures expériences jusqu’ici. Ça m’a permis de me construire un carnet d’adresses et de faire mon réseau.

J.W.M. : Tu as débarqué au Mboa avec un concept original, du « jamais vu » comme on dit souvent, comment t’est venue l’idée des Sundayz ?

G.F. : Une année (en 2013) j’étais en vacances ici à douala, J’ai organisé un « Chill » entre amis à Somatel hôtel un dimanche. J’ai invité une quinzaine de mes amis mais à ma grande surprise nous nous sommes retrouvés près d’une cinquantaine. Et voilà du coup  je me suis dit « tiens y’a peut-être un truc à faire… »

J.W.M. : Guy dis-nous, quelle est la recette du succès de ce mouvement devenu aujourd’hui non seulement une référence mais surtout un RDV incontournable dans les capitales camerounaises ?

G.F. : Sundayz c’est le moment de détente du dimanche après-midi. Mon objectif est d’offrir un cadre d’évasion et un moment de convivialité entre amis en toute simplicité. Le concept est sur un créneau vierge « Le Dimanche en période estivale » je pense que ça joue beaucoup en notre faveur. Tant mieux c’était l’objectif…

J.W.M. : Sur un plan plus pratique, nous avons pu observer que tu travailles avec de nombreux prestataires camerounais, comment s’opère le choix des partenaires qui t’accompagnent ?

G.F. : Je suis toujours exigent envers moi-même et je souhaitais le meilleur pour mes clients. Je me suis naturellement rapproché du groupe Moet Hennessy, leader mondial des vins et spiritueux de luxe. Les marques comme Moët & Chandon, Veuve Clicquot, Ruinart, Dom Pérignon, Belvedere ou encore Hennessy, correspondent à la clientèle haut de gamme que je cible et ont une véritable expertise dans le monde de l’évènementiel. Ces marques m’ont apporté un réel soutien logistique et une aide essentielle à la réalisation de mon projet. C’est aussi le cas du « Studio Dokoti », « SMS déco » et « Easy Print » qui nous permettent de maintenir ce positionnement haut gamme.

J.W.M. : Quelle est la plus grosse difficulté que tu as déjà eu à rencontrer dans l’Organisation des Sundayz ? Comment l’as-tu surmontée ?

G.F. : Une de mes plus grosses difficultés a été un manque de ressources, comment je l’ai surmonté ? Je me suis juste dit « quand faut y aller, faut y aller » et j’ai mis la main au four.

J.W.M. : Ta plus grosse réussite ?

G.F. : Je suis toujours très ému quand je vois autant de personnes venir au Sundayz. La viralité de l’événement nous aide beaucoup et pour moi c’est une belle réussite.

J.W.M. : Comment apprécies-tu le monde de l’évènementiel au Cameroun ?

G.F. : L’événementiel a un très bel avenir au Cameroun. Beaucoup de jeunes de ma génération commencent à émerger dans le milieu et c’est très encourageant. J’ai la chance d’être encouragé et encadré par des grands frères comme Patrick Ebongue, Jean Yves de « Love Jones », Pit Baccardi et bien d’autres.

J.W.M. : Maintenant que les Sundayz se sont définitivement installés dans le paysage Camer, as-tu de nouveaux projets ?

G.F. : Le premier projet est d’abord de chercher à pérenniser le concept. Le prochain est encore en préparation, mais promis aussitôt prêt j’informerai les Wanda People.

J.W.M. : La fin d’année est proche, que réservent les Sundayz à son fidèle public ?

G.F. : Justement pour célébrer cette fin d’année nous avons choisi de faire un Sundayz spécial pour le nouvel an ce samedi 31 avec un Gros Guest Surprise.

J.W.M. : Un dernier mot pour nos lecteurs ?

G.F. : Je ne remercierai jamais assez tous ces gens qui viennent aux Sundayz et qui contribuent à faire grandir le concept de près ou de loin. MERCI.

Propos recueillis par F.F.K

Un aperçu des soirée Sundayz

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