Portrait : Jennifer Rupiya, la menuisière Zimbabwéenne qui fait la loi dans un secteur à prédominance masculine

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Connaissez-vous dans votre quartier une femme menuisière Wanda People ? Peut-être, mais elles sont sûrement rares, parce que le secteur d’activités est prédominé par les hommes. Pourtant au Zimbabwe, une brave dame fait la pluie et le beau temps dans ce métier au point de défier les hommes. Elle est sollicitée de toutes parts pour son expertise…

L’histoire de la menuisière Zimbabwéenne Jennifer Rupiya est lourde de sens et d’inspiration ! Elle est passée en quelques années de vendeuse de nourriture aux menuisiers de son quartier à menuisière star du kwat ! Un parcours admirable…

6 ans après avoir décidé d’intégrer ce métier dit d’homme en se formant tout simplement sur le tas, elle a crée son entreprise Charlywood Investments qui se développe à toute vitesse. Dans un secteur à prédominance masculine, elle réussit tout de même à faire la loi !

Jennifer explique les raison de son engagement :

« J’ai été attirée par ce métier qui est une passion pour moi, un métier qui est souvent associé aux hommes parce que je ne crois pas qu’il y ait une différence entre ce qu’un homme peut faire et ce qu’une femme peut faire. »

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La go a alors fait fort hein !

Elle a travaillé dur au point de devenir l’une des menuisiers les plus sollicité de son quartier. Sa renommée a d’ailleurs envahi toute sa ville et à présent son pays entier ! Ces canapés se vendent de 50 000 Francs à  500 000 Francs CFA ! Les clients sélectionnent des motifs de catalogue de la boutique où ils peuvent avoir leurs sièges personnalisés à leurs propres spécifications.

La jeune entrepreneure témoigne sur son succès : « À la fin du mois, je peux faire jusqu’à 1 millions de Francs CFA ! J’ai un système de paiement par lequel les clients peuvent faire un dépôt, puis régler le solde après une période de temps convenue. »

A présent, son ambition est d’ouvrir au moins trois magasins en dehors de la capitale. Elle passe d’ailleurs un vibrant message à d’autres femmes :

« Nous invitons le maximum de femmes à intégrer ce métier parce qu’elles sont chefs de famille et dans le cas où le mari meurt, elles peuvent encore être en mesure de prendre soin de leurs familles. Les industries sont fermées, il n’y a pas d’emplois pour que les femmes utilisent leurs mains pour gagner sa vie et l’un des moyens est d’exercer un métier comme celui-ci. »

Maaama, le message est passé !

S.N.B

*Reussir

 

 

 

 

 

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