Site icon Je Wanda

Politique : Ces Présidents africains qui n’ont jamais été à l’école

Contrairement à ce qu’on pense généralement dans la société, on peut devenir président sans avoir fait d’études Wanda Peeps ! En Afrique, quelques grands hommes d’Etats ont réussi à réaliser cet exploit en passant par d’autres canaux. Je Wanda Magazine vous présente le parcours de ces messieurs. Voici 5 présidents africains qui ont pu accéder à la magistrature suprême sans passer par les bancs.

Le président Sud-Africain, Jacob Zuma

Wanda People, savez-vous que le président de la République d’Afrique du Sud, Jacob Zuma n’a jamais fait d’études ? Pourtant il dirige dépuis plusieurs années la  nation la plus puissante en Afrique. Orphelin de père depuis le bas âge, il a été un gardien de vaches. A l’âge de 17 ans, alors qu’il n’est qu’un garçon de courses analphabète de Durban, il rejoint l’ANC, c’est le début de sa carrière politique. Il apprend à lire et à écrire pour la première fois en prison aux côtés de Nelson Mandela. A sa sortir de prison il continue à militer dans l’ANC et gravit rapidement les marches de cette formation politique et devient vice-président. Puis, il démissionne, et se présente comme candidat à l’élection présidentielle de 2009 qu’il remporte. Wandayant ! N’est ce pas ?

L’ex-président Ougandais, Idi Amin Dada

Idi Amin Dada est né vers 1923 en Ouganda. Il grandit dans des conditions difficiles aux côtés de sa mère qui s’installe avec lui dans la région de Lugazi, au nord du lac Victoria. La bas, de nombreuses personnes de son ethnie travaillent dans les champs appartenant à une riche famille indienne, les Metha. Il exerce les petits métiers comme l’artisanat. Il n’est donc pas allé à l’école. Ses atouts physiques l’envoient très vite dans l’armée ougandaise. Sa bravoure, son efficacité sur le terrain, sa rigueur et sa discipline, vont lui permettre de monter rapidement en grade au sein de l’armée coloniale ougandaise. Lorsque l’Ouganda devient indépendant en 1962, il devient l’un des cadres de l’armée nationale. Devenu général de l’armée, Amin Dada accentue son pouvoir en intégrant massivement des hommes de son ethnie au sein de l’armée nationale. Le 25 janvier 1971, il accède au pouvoir par un coup d’État. Et devient le président de la République « à vie » de l’Ouganda.

Le feu président du Togo Eyandema Gnassingbe

Le troisième président de la République du Togo père de l’actuel chef d’État Faure Gnassingbe n’a jamais été à l’école. Après la mort de son père dans des conditions tragiques, la vie va se compliquer pour lui. Il va fuir l’école pour apprendre des petits métiers comme l’artisanat. Il est enrôlé en 1953 dans l’armée coloniale française au Dahomey, actuel Bénin sous le nom Étienne Eyandema. Une anecdote raconte qu’à la place de signature il a posé son empreinte digitale car ne sachant ni lire, ni écrire. Rejoignant l’armée togolaise plus tard, il devient en novembre 1965 chef d’état-major des armées avec le grade de lieutenant-colonel. Le 13 janvier 1967, Gnassingbé Eyadéma renverse Nicolas Grunitzky, second président de la République et prend le pouvoir. Il a dirigé le Togo pendant 38 ans.

Feu Samuel Doe, ancien président du Liberia

Il appartient lui aussi à la vague des anciens chefs d’Etats africains qui ont trouvé le salut grâce à leur engagement dans l’armée coloniale. Né le 6 mai 1951,  Samuel Doe n’est pas allée à l’école Wanda People. Il choisit de s’engager très vite dans l’armée. Il est formé par les bérets verts américains qui assuraient l’essentiel de l’encadrement et de la construction de l’armée Libérienne. Son ascension est fulgurante ! Il devient sergent, puis prend le pouvoir par un coup d’État le 12 avril 1980. Il en devient président, poste qu’il occupe pendant près de 5 ans.

Noël Milarew Odingar, l’ancien président du Tchad

Comme ses pairs de l’époque des indépendances, Noél Odingar est avant tout un homme des casernes avant d’être un homme d’Etat ! Sans faire d’études dans son enfance, il rejoint très jeune les rangs de l’armée. Ses atouts physiques et son engagement lui permettent de gravir les échelons jusqu’au poste de chef d’Etats major. Grâce à cette fonction, il joue un rôle majeur lors du coup d’État qui renverse le président François Tombalbaye le 13 avril 1975. Malheureusement, il n’occupe le fauteuil de président de la république du Tchad que pendant 2 jours ! Le Conseil supérieur militaire choisit Félix Malloum pour lui succéder.

Morale de ces histoires, on peut accomplir des choses sans avoir été à l’école. Faut-il abandonner l’école pour autant ? Non, car quoi qu’on en dise, c’est tout de même un bagage important qui vous aidera à naviguer dans la vie. Mais ceux qui n’ont pas eu la chance d’y aller ou de faire de longues études ne devraient jamais se sentir limités à apprendre tout au long de leur vie. C’est la preuve qu’avec une volonté féroce, on peut atteindre les sommets.

Wanda People, qu’en pensez vous ?

D.M.

Quitter la version mobile
Aller à la barre d’outils