Naître dans une famille nantie n’est pas toujours suffisant  pour trouver une place au soleil de ses ambitions Wanda Peeps. Il faut savoir faire des sacrifices et travailler dur ! La trajectoire académique et professionnelle de la malienne Aïda Diarra est un exemple pour tous les enfants du continent. Grâce à sa détermination, elle est aujourd’hui la vice-présidente de Western Union pour l’Afrique. Retour sur un parcours atypique…

C’est l’une des financières les plus puissantes d’Afrique Wanda People ! La malienne Aïda Diarra est née à Dakar d’un père malien professeur à l’université d’Abidjan et d’une mère nigérienne diplomate à la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique.

Une famille qui l’a toujours motivée à voir grand dans la vie. Elle raconte : « Ma grand-mère était une avant-gardiste et ma mère a toujours surpris son entourage par son audace. En ce qui me concerne, il était évident que je devais réussir mes études pour ouvrir mes perspectives d’avenir.» 

Après le secondaire en Côte d’Ivoire et au Sénégal, elle poursuit ses études supérieures en France. La-bas,  elle décroche un diplôme de finance et d’économie à l’American Business School de Paris. Cependant, pour mieux maîtriser les rouages du management, elle s’envole pour les États-Unis et obtient brillamment un MBA de gestion et affaires internationales à l’université de Hartford, dans le Connecticut. Une étape décisive dans son parcours !

Diplômes en poche, elle choisit à la grande surprise de se lancer dans l’entrepreneuriat à 25 ans. Avec un associé malien, elle monte Electro Ink Jet, une société d’import-export de matériel de télécoms qui marche bien.

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Malheureusement, elle quitte cette aventure après 5 ans pour rejoindre le géant américain Western Union en 1996. Elle est d’abord recrutée comme directrice marketing adjointe, elle est chargée du développement des flux en direction de l’Afrique. Grâce à son travail et sa détermination, elle est rapidement promue comme directrice marketing pour l’Afrique.

Aïda Diarra s’installe à Casablanca en 2004. Dans une interview accordée à Jeune Afrique, elle confie : « Mon choix en a surpris plus d’un. Normalement, on part de l’Afrique pour rejoindre les États-Unis, pas l’inverse ! » Elle gère trois bureaux (Casablanca, Lagos et Johannesburg) et réalise un chiffre d’affaires de plusieurs centaines de millions d’euros. En 2013, les revenus cumulés Afrique et Moyen-Orient ont atteint 640 millions d’euros, un peut plus de 350 milliards de Francs CFA !

Pour Aida, le transfert d’argent qu’offre Western Union a aidé beaucoup de familles sur le continent. « Quand on est un Africain à l’étranger, on comprend l’importance d’accompagner sa famille,souligne-t-elle. Quand quelqu’un nous dit qu’il a pu envoyer sa fille à l’école ou faire soigner sa mère à l’hôpital grâce à nos services, on se dit que même établi aux États-Unis, on peut avoir un impact sur place. »

Elle se sent ainsi investie d’une belle mission : « Je suis persuadée que nous avons joué un rôle très important pour permettre aux plus pauvres d’accéder aux services financiers grâce à nos 27.000 points de vente. » 

Son engagement pour le développement de Western Union sur le continent a facilité sa nomination comme Vice-présidente pour l’Afrique en 2006. Elle est un exemple pour les autres femmes du continent.

Félicitation tata !

S.N.B.

 

 

 

 

 

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