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Chronique : Ces raisons pour lesquelles les gens sont trop forts derrière leur écran

Wanda People, utiliser les médias sociaux représente l’une des activités les plus courantes chez les jeunes d’aujourd’hui. Génération tête baissée, génération 4G, génération connectée, divers qualificatifs sont utilisés pour désigner ceux d’entre nous qui, à tort ou a raison, ont fait d’internet plus qu’un outil, un mode de vie. Mais un mode de vie bien sombre, à y regarder de plus près. Dénigrement gratuit, critiques pas toujours constructives, empoignades sur Facebook, Twitter, Instagram ou encore WhatsApp… Internet est carrément devenu une jungle 2.0. Qu’est-ce qui vous donne même la force là ? La Wanda Team analyse !

Wanda Peeps, pourquoi les internautes sont-ils aussi méchants ? Alors qu’on a toujours pensé qu’Internet était un outil formidable permettant de communiquer et d’échanger des idées dans la joie et la bonne humeur, en réalité, le Net devient aujourd’hui un véritable déversoir de rage, un réceptacle de mauvaise humeur, un repère de hargneux, voire d’aigris !

Qui sont-ils d’abord ?

Il y a les « trolls », les nuisibles, ce sont ceux-là qui éprouvent du plaisir à jeter de l’huile sur le feu. Prêt à dire qu’ils préfèrent Apple sur un forum consacré à Android (ou l’inverse). Les têtes brûlées ! Les appuyeurs intempestifs du bouton « Déranger » ! Juste pour emmerder le monde et énerver les victimes.

Et puis il y a les « haters », du verbe anglais  » to hate « , haïr, qui semblent détester la terre entière et ne se privent jamais de le faire savoir. Toujours les premiers à insulter et à critiquer le moindre projet, la moindre idée. Ce sont les prophètes du « bashing », c’est-à-dire le fait de descendre systématiquement quelque chose ou quelqu’un avec un effet boule de neige garanti. On les paye même pour faire ça ?

Ce qui est à l’origine de « leur force »

L’anonymat joue un grand rôle dans le jeu de ces internautes, Wanda Peeps. Internet induit le faux courage. Quand on est timide notamment, il devient facile de taper des mots sur son clavier. Et on peut oublier que la communication entre deux personnes, ce n’est pas facile. L’anonymat flatte les bas instincts. C’est l’ouverture à toutes les agressions. Il autorise des pulsions que l’on peut imaginer sans conséquences.

Autre chose, Wanda Peeps, c’est que derrière un écran, les émotions sont effacées. Envoyer une réponse agressive sur WhatsApp ou sur Facebook ne représente pas le même engagement affectif et émotionnel que d’avoir quelqu’un en face de soi et de lui dire quelque chose d’agressif. Or, on ne mesure pas à quel point derrière cette atténuation et ce flou qu’induit Internet, il y a des gens faits de chair et d’os. Et la malheureuse personne qui reçoit un commentaire désagréable le prend pour ce qu’il est : une authentique agression.

La dernière chose est que ces gens-là sont en quête perpétuelle du buzz. Ce qui compte, c’est l’audience, les retweets, les Likes et consort. Et le plus incroyable dans tout ça est que tout ce qui est raciste, sexiste, insultant, diffamatoire, est immédiatement repris. Internet surmédiatise les horreurs. Un propos un peu tolérant, démocrate, respectueux de l’autre, est beaucoup moins partagé. C’est le pire qui buzz ! L’exemple de miss Algérie nous parle.

Ce qu’il faut faire pour les combattre

Il faut d’abord noter que la plupart de ces personnes sont souvent elles-mêmes en détresse ou mal dans leur peau. Car quand on est heureux et bien dans sa tête et ses baskets, a-t-on l’envie ou le temps d’aller poser des paroles méchantes gratuitement à des gens qui ne vous ont rien fait ? Beaucoup sont frustrés par leur propre vie qui n’avance pas hélas. Mais est-ce que c’est alors de notre faute nooor mbom ? Alors, pour éteindre le feu, faites preuve de compassion et n’y prêtez pas attention.

Pour le psychologue français Michel Lejoyeux, ce modèle de « tout est permis pour tout le monde et tout le temps » devra cesser. Il faudrait même peut-être créer une sorte de police de l’Internet. Mais ce qu’il faut surtout faire, c’est de ne pas oublier la vraie vie. Il faut s’occuper. Avec un Internet allumé en permanence, on finit par faire des bêtises. Soyons tolérants car nos cyber-actions ont des conséquences (suicide, dépression, rixe). Faisons donc attention à tout ce que nous disons derrière nos écrans.

A bon entendeur…

C.B.

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