Wanda People la célèbre musicienne afropop, Yemi Alade, par un tweet, a exprimé son ras-le-bol faces aux tracasseries policières et l’abus dont les forces policières nigérianes auraient fait montre à l’endroit d’un des membres de son staff.
Selon des organismes internationaux et notamment la Commission nationale des droits de l’homme du Nigeria (NHRC), les brutalités policières ou autres cas d’abus d’autorités seraient récurrentes au Nigéria Wanda People. Et Yemi Alade en a visiblement marre de la situation. Cette dernière affirme que l’un de ses danseurs aurait été interpellé et arrêté au seul motif d’avoir dansé dans la rue.
Dans son tweet, la chanteuse qui a collaboré avec Beyoncé sur dernier album The Lion King: The Gift, rapporte :
« Hier, mon danseur @tomisin tomtom a été harcelée pour avoir dansé dans les rues par des policiers ne portant pas l’uniforme. Quel était son crime? Danser!!! » ; Et d’ajouter : « c’est seulement au Nigeria que les hommes en uniforme préfère s’en prendre à l’innocent et protéger le coupable ».
Le post de la star était d’ailleurs accompagné de la vidéo de l’interpellation qu’elle a supprimée plus tard. Si le danseur a été libéré le même jour, le motif de son interpellation n’a toujours pas été clarifié par les forces de l’ordre nigérianes. Selon les témoins, il n’y en avait aucune.
Notons quand même qu’en cas de violation de l’Etat de droit par l’attitude non professionnelle des forces de police ou même de comportement contraire à l’éthique, la constitution nigériane prévoit deux organes de contrôle des forces de l’ordre : le Conseil de la police nigériane et la Commission du service de police.
S.M.
