Wanda People, l’affaire de la bagarre à l’aéroport d’Orly le 1er août 2018 est loin d’être terminée. En effet, Booba et Kaaris se sont retrouvés une nouvelle fois devant la justice où une nouvelle sentence est tombée. Ces derniers doivent payer une grosse amende à l’aéroport.
Après avoir été condamnés au pénal à 18 mois de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende pour « violences volontaires » et « vol en réunion » suite à leur rixe violente à l’aéroport d’Orly l’année dernière, Booba et Kaaris se sont retrouvés une nouvelle fois devant la justice.
Comme le raconte Purepeople magazine, les avocats des deux hommes étaient au tribunal correctionnel de Créteil en France vendredi dernier pour une audience sur intérêts civils. L’aéroport leur réclame plus de 800.000 euros (plus de 524 millions de francs cfa) pour l’ensemble des dégâts causés. Wandaful !
« Le problème, ce n’est pas qu’on a dû fermer une demi-heure, ce sont les conséquences médiatiques vis-à-vis de notre clientèle de luxe. Elle veut pouvoir déambuler en toute sécurité. Sur les cinq mois qui ont suivi la rixe, la clientèle chinoise a fui nos boutiques. » a indiqué l’avocat de la société.
L’aéroport prend non seulement en compte la perte de sa clientèle, mais aussi la dégradation du mobilier à 6 000 euros (plus de 3 millions de francs cfa), le vol ou la perte des produits à 13 400 euros (plus de 8 millions de francs cfa), l’impact psychologique sur ses salariés à 2 000 euros (plus d’1 million de francs cfa) et bien d’autres choses encore.
Des sommes que l’avocat de Kaaris, qui a annulé son combat avec Booba, trouve exagérées : « A croire qu’ils ne se sont lancés au visage que les produits les plus chers. De toute façon, tout le monde n’a pas été condamné pour les dégradations. Le vol ainsi que la détérioration ont aussi pu être occasionnés par des passants extérieurs à la rixe, comme cela apparaît sur les multiples vidéos ».
Le délibéré est prévu dans quelques jours mais une chose est sûre, les deux meilleurs ennemis devront payer de leur poche selon les dires du magazine.
S.M.
