Wanda People, comme beaucoup de Camerounais, vous n’êtes sans doute pas restés insensibles face aux images insoutenables qui ont inondé les réseaux sociaux le weekend dernier, faisant état d’un massacre commis dans la localité de Ngar-buh au Nord-Ouest du Cameron. Martin Camus Mimb réclame justice !
L’indignation nationale qui a suivi la nouvelle des meurtres atroces survenus dans la localité de Ngarbuh, village situé dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, n’est pas prête de s’arrêter. Pour rappel, de nombreux innocents auraient trouvé la mort entre le 14 et le 15 février dernier alors qu’avait lieu un affrontement entre les Forces de Sécurités et des combattants séparatistes.
Pour le bureau des affaires humanitaires des Nations Unies, ce massacre serait l’œuvre d’hommes armés habillés comme des militaires camerounais, lesquels auraient fait irruption dans le village de Ngar- Buh et tiré indifféremment sur les femmes et les enfants, brûlant vif certains d’entre eux pour un total de 22 morts dont 14 enfants. Le gouvernement camerounais s’est quant à lui fait l’auteur d’un communiqué démentant toute implication de l’armée camerounaise dans ce que l’opinion public qualifiait déjà de génocide.
Emu et en colère, le journaliste et patron de Radio Sport Info Martin Camus Mimb a fait une sortie sur les réseaux sociaux dans laquelle il appelle à la justice et s’insurge contre toute récupération politique :
« En attendant les enquêtes, je suis choqué par les nouvelles d’élimination physique des femmes et des enfants au Noso. Lorsque de telles nouvelles arrivent, il n’est pas question de justifier, démentir ou augmenter les peines. Il est question d’exiger que la lumière soit faite et la vérité connue. La vie d’un être humain, ne se joue pas à l’autel d’un amour pour tel ou tel autre leader politique. Il est question du Cameroun et des camerounais. De grâce, que cette affaire soit clarifiée et les auteurs ou commanditaires punis. C’est inacceptable ! », a-t-il écrit.
Espérons que le message soit passé Wanda People. Puisse les âmes des malheureuses victimes reposer en paix.
C.B.