Wanda People, si vous hésitez encore à vous lancer dans l’entreprenariat, vous apprendrez avec grand intérêt que les startups africaines attirent de plus en plus les investisseurs, selon les conclusions du rapport annuel sur le capital-investissement en Afrique de Partech Africa. Le magazine Jeune Afrique a décortiqué ledit rapport et la Wanda Team vous livre l’essentiel à retenir.
Le fonds Partech Africa créé en 2018 par Cyril Collon et Tidjane Deme, est destiné à financer les nouvelles startups aux ambitions panafricaines. D’après le rapport annuel publié le 29 janvier, on apprend que Partech Africa recense 2,020 milliards de dollars de fonds levés dans la tech en Afrique. C’est l’équivalent de 1 223 milliards de francs cfa.
Le Nigeria, le Kenya, l’Afrique du Sud et l’Egypte sont les 4 pays africains qui captent la majorité des ressources investies, concentrant pas moins de 85 % des montants investis. Et c’est le Nigeria qui trône au-dessus de tous avec à lui tout seul 37 % de ces montants. Côté pays francophone, le Sénégal arrive en 8e position.
Mais ce qu’il importe encore plus de savoir est que la fintech (entendez la technologie financière) et les start-up dites d’inclusion financière demeurent les secteurs les plus porteurs. Le rapport étudié par Jeune Afrique nous apprend en effet celles-ci récoltent les fonds les plus exorbitants. 54,5 % des montants levés le sont au bénéfice de l’inclusion financière et 41 % pour la fintech, indique le rapport.
Pour le co-fondateur de Partech Africa Cyril Collon, cela s’explique par le fait que « le phénomène de fonds le plus structurant dans cet écosystème (africain) est la digitalisation des paiements et transferts d’argents, initiée notamment par l’adoption du mobile money. C’est cette infrastructure qui sert de socle aux fintech mais aussi à tous les autres modèles de la tech africaine (e-commerce, mobilités, etc.). »
Voilà qui est bon à savoir à savoir Wanda People. Espérons que ces indications donneront matière à réfléchir à nos entrepreneurs d’aujourd’hui et de demain, afin que le Cameroun attire lui aussi en masse les investissements.
C.B.