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mardi, avril 16, 2024

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« J’étais censée finir prostituée ou droguée », les confidences fortes d’Alicia Keys

Wanda People, s’il y a bien une chose qu’on peut dire d’Alicia Keys, c’est que la musique l’a sauvée. Dans une interview pour The Gardian, la chanteuse a confié à quel point elle aurait pu tourner mal si le destin n’en avait pas voulu autrement.

Super star de la chanson connue de tous, Alicia Keys aurait pu connaître un parcours bien différent Wanda People. Âgée de 39, l’épouse de Swizz Beatz qui a grandi dans les quartiers difficiles de New York, s’est confiée sur son passé dans une interview accordée à Guardian :

Le New York d’où je viens était très sombre, très désolant. Il y avait ce qui ressemblait à des cinémas, mais c’était uniquement des endroits porno, avec des prostituées à tous les coins de rue. Je devais toujours porter des vêtements très larges, très sombres et toujours avoir mes cheveux en arrière – j’avais l’impression que si les gens me voyaient, ils pourraient essayer de me toucher. C’est la raison pour laquelle j’ai toujours été un garçon manqué – je n’ai jamais été celle qui porte de jolies robes et de beaux ongles, parce que je ne pouvais pas. Pour beaucoup de filles, c’est toujours dangereux de marcher dans les rues”, a expliqué la chanteuse qui a grandi dans le quartier de Hell’s Kitchen.

Heureusement, Alicia Keys a pu s’échapper de ce quartier grâce à son de faire un jour de la musique, ainsi qu’elle le raconte dans la chanson « Underdog » qu’elle a coécrite avec Ed Sheeran :

Je suis cette personne”, dit-t-elle. “Celle qui ne devait pas sortir de Hell’s Kitchen, qui devait finir prostituée, mère à 16 ans, ou droguée. Je suis celle qui était censée être au mauvais endroit au mauvais moment, blessée ou assassinée. Et qu’est-ce qu’un rêve de toute façon ? C’est un luxe, quand il y a des factures à payer et que vous devez mettre de la nourriture sur la table pour vos enfants”.

Toutes les chansons que j’ai écrites et qui ont été considérées comme inspirantes, je les ai composées quand j’étais au plus bas. Car je dois me rappeler: ‘N’oublie jamais ça’”.

Un parcours difficile mais inspirant pour celle qui a révélé récemment avoir voulu avorter de son 2e enfant, mais qui doit rappeler à tous qu’il est bon de ne jamais abandonner et croire encore et toujours à un avenir meilleur.

C.B.

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