Interview : Richard Attias nous parle du New York Forum Africa 2013 à Libreville

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Hommes d’affaires marocain, Richard Attias est le fondateur de « Richard Attias & Associates » , une société basée à New York et spécialisée dans la communication d’influence et l’organisation de séminaires internationaux, notamment le New York Forum. Pour les adeptes du congossa, c’est également le mari de Cécilia Ciganer Albéniz, l’ex-femme de Nicolas Sarkozy.
Alors que se prépare le New York Forum AFRICA -dont Je Wanda Magazine est le fier partenaire- qui aura lieu du 14 au 16 juin 2013 à Libreville au Gabon, l’ancien président de Publicis Events Worldwide a répondu à nos questions concernant l’évènement à venir.

 

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Richard-attias-NYFA-2013Je Wanda Magazine : Pour quelle raison Libreville pour la 2e édition du New York Forum AFRICA (NYFA) ?
Richard Attias : Pour la même raison que pour la 1ere édition, à savoir la décision commune avec Monsieur le Président de la République Gabonaise Ali Bongo Ondimba, d’organiser ce forum économique panafricain au Gabon. Le New York Forum AFRICA a pris racine dans ce pays d’Afrique centrale qui est un hub dans différents domaines. Par ailleurs très peu de conférences internationales se tiennent dans des pays francophones et je me réjouis que le monde se retrouve à cette occasion a Libreville.
JWM : Qu’est-ce qui différencie la 2e édition de la 1ere ? En quoi sera-t-elle meilleure ? En somme, si l’on y a déjà été pourquoi y retourner ?
R.A. : Le New York Forum AFRICA est avant tout un forum sur invitation donc il représente une communauté qui a plaisir à se rencontrer et à se revoir. Les participants partagent la même conviction: l’Afrique présente un grand nombre d’opportunités et tous ensemble nous pouvons transformer ses opportunités en réalités. Ce dans tous les domaines: projets d’infrastructures ou miniers bien sûr mais aussi dans l’Agriculture, l’Education, la création d’emplois, l’innovation.
On revient toujours à nos forums si l’on veut s’engager, apprendre, être dans l’action.

 

JWM : Le forum aura lieu en marge du sommet de la CEMAC, est-ce un hasard ?
R.A. : Le Président Ali Bongo Ondimba est le Président en exercice de la CEMAC. Il a décidé d’organiser un sommet des chefs d’Etat en parallèle du New York Forum AFRICA car de nombreux projets peuvent se réaliser à l’échelle de la région.
Par ailleurs, les sujets abordés au sommet seront en phase avec le G8 qui se tiendra juste après le Forum. Le point de vue des chefs d’Etat et les initiatives envisagées seront alors présentées à cette occasion.
 
JWM : Quels sont les objectifs de cette 2e édition ? Avez-vous des attentes particulières ?
R.A. : Les objectifs sont simples : attirer de façon concrète des investisseurs, des opérateurs, des personnalités influentes sur le continent africain. On ne peut selon moi parler de l’Afrique si l’on ne touche pas la réalité du terrain. La réalisation de projets permettra la création d’emplois et l’intégration d’une jeunesse souvent désoeuvrée et en attente.
Ceci ne se fait pas en 3 jours mais c’est à force d’insistance que l’on fera bouger les choses, tous ensemble.

 

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JWM : En quoi cet évènement intéresse-t-il la jeunesse africaine ? Que peut-elle en tirer ?
R.A. : Elle doit se sentir concernée pour plusieurs raisons. Tout d’abord ce qui se discute et décide se fait dans le but d’améliorer son quotidien et de construire un meilleur environnement. Il faut lutter contre le cliché que les personnes qui se réunissent à ces forums ne sont là que pour faire des affaires et s’enrichir. L’ADN des New York Forum est très différent. Nous veillons à ce que la jeunesse soit présente. Nous avons d’ailleurs invité cette année un grand nombre de PME et plus de 50 étudiants afin qu’ils expriment leurs attentes et interpellent les décideurs politiques et économiques sur leurs attentes.
Le programme du forum comprend des sujets importants tels que le financement des petites structures, l’entreprenariat.
 
JWM : Qu’est-ce qui distingue le NYFA des autres évènements, dirions-nous du même genre ?
R.A. : Tout le distingue. Ce sont nos participants qui le disent. Après avoir produit pendant 15 ans le Forum de Davos, crée plusieurs plateformes telles que la Clinton Global Initiative ou la Conférence des Prix Nobels, j ai considéré qu’Il fallait inventer un forum d’un genre nouveau, tourné vers l’action et qui intègre toutes les couches de la société et la technologie afin d’être le plus interactif possible.

 

JWM : Comment pouvons-nous nous rendre compte de l’impact qu’a votre évènement ? Changez-vous les choses ?
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R.A. : Les résultats sont visibles dans le temps mais rarement revendiqués comme étant des pures conséquences de nos forums. Mais je peux affirmer que de nombreux projets sont initiés puis mis en œuvre au cours de ces forums avec un impact très positif.
Des banques d’investissement ou pour l innovation sont nées de débats du New York Forum mais également des projets d’investissements importants.
Enfin et surtout nous contribuons à changer de façon fondamentale la perception ou les faux clichés qu’ont un certain nombre de personnalités internationales sur notre continent.
 
JWM : L’on sait que de nombreux invités prestigieux se sont rendus à Libreville l’année dernière, cette année promet également, quelques noms pour nous faire saliver ? 
R.A. : Les invités viennent d’horizons très différents. Plus de 600 personnes sont attendues dont 120 intervenants qui représentent tous les continents et domaines. Nous avons bâti un programme qui suit un fil rouge : les « 6 I » qui sont selon moi les paramètres essentiels pour une croissance pérenne en Afrique. L’indépendance, l’investissement, l’innovation, l’incubation, les infrastructures, et enfin l’inspiration. Ce dernier est peut être le plus important et des personnes comme Spike Lee, ou de nombreuses premières dames engagées, voire des fameux joueurs de la NBA feront la différence après que l’on ait écouté les grands décideurs économiques venus du monde entier ou des chefs d’Etats en débat avec des jeunes adolescents.
 
JWM : Un dernier mot ?
R.A. : « Valeurs »
Le monde perd ses valeurs. Je souhaite aussi que le NYF AFRICA permette à nos frères et à nos soeurs africains, à la jeunesse qui vous lit de rappeler certaines valeurs fondamentales sans lesquelles on ne peut vivre sereinement. Le monde des affaires les détruit parfois. A nous de les raviver.

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C.V.F

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